Même laminée par la domination romaine, la culture celtique a survécu avec plus ou moins de vitalité en divers endroits de son ancienne zone d'expansion. Mais, le cycle arthurien mis à part, marginalisée et souvent additionnée d'apports ultérieurs, elle l'a plus été vécue que par les couches populaires - essentiellement paysannes - qui n'entraient pas en compte dans la culture officielle. Seuls quelques esprits ouverts et clairvoyants ont pu, dès le XIXe siècle, comprendre au travers de la littérature la valeur profonde, réelle, de ces traditions populaires qui évolueront elles-mêmes de façon non concertée.
"Ardenne et Bretagne. Les sœurs lointaines" entreprend de montrer combien, au-delà des formes parfois très diversifiées, un certain nombre d'éléments traditionnels populaires sont restés communs à ces deux régions éloignées par l'histoire et un millier de kilomètres, mais appartenant toutes deux au domaine celtique essentiel.
Un livre sur le sujet de cette exposition est en vente en ligne et dans la boutique du musée.